- L’Ecole supérieure de commerce et marketing Istec organise le Topics, un cycle de conférences à L'Européen à Paris, le 11 mars.
- Dans ce cadre, Lise Gallois interviendra pour parler de son changement de vie intervenu à 41 ans.
- Cette professionnelle de la communication a décidé de partir s’installer dans une «tiny house» et d’emprunter une nouvelle voie professionnelle.
Changer de vie à 41 ans, c’est possible. Dans le cadre du Topics –un cycle de conférences organisé le 11 mars, à L'Européen à Paris, par l’Istec, une école supérieure de commerce et marketing, un événement dont 20 Minutes est partenaire –, Lise Gallois viendra sur scène parler de sa nouvelle vie dans une tiny house.
Ce terme, qui signifie en anglais « maison minuscule » désigne une structure en bois d’une vingtaine de mètres carrés montée sur roues. Les mauvais esprits verront dans la tiny house un banal mobile home. Reste qu’aux Etats-Unis, la plupart des habitants de ces petites baraques forment un mouvement social, prônant la simplicité et une existence minimaliste en lien avec une démarche écologique, autosuffisante et une reconnexion avec la nature.
Une cohérence plus qu’une tendance
Cela fait trois ans que Lise Gallois a quitté « les belles pierres et les moulures » d’un appartement de 150 m2 au centre de Montpellier. « C’était une question de cohérence, de justesse par rapport à moi-même ». Aujourd’hui, elle dit vivre avec le nécessaire, rien de plus, et avoir appris à faire le tri, à donner et à emprunter. « J’ai l’essentiel et je me sens hyperlégère dans ma tête. J’ai très peu d’affaires et en même temps j’ai plein de choses, car j’ai gardé le plus beau ( n’est-ce pas le mantra de Marie Kondo ça ?). Tout cela est très savoureux et j’ai l’impression de toujours être en vacances ».
Un mode de vie proche du frugalisme, dont les adeptes (majoritairement des ex-cadres jusqu’alors très bien insérés dans le marché du travail) prônent la déconsommation, une existence simple, sobre et une réduction du temps de travail dans l’objectif de gagner en qualité de vie. « J’ai entendu plusieurs fois ce mot-là (frugalisme) mais il ne me parle pas spécialement, explique Lise Gallois. Si certains ont envie de me mettre une étiquette qu’ils le fassent, moi je ne me suis pas dit “tiens je vais appliquer le frugalisme”. Je ne me réclame pas d’une tendance particulièrement mais d’une cohérence. Ensuite, c’est génial si mon mode de vie inspire le plus grand nombre, mais je n’ai pas forcément de nom à donner à ce que je fais. »
Si elle a quitté son poste dans la communication, notre interlocutrice ne s’est pas coupée du monde pour autant, puisqu’elle est aujourd’hui médiatrice et facilitatrice d’intelligence collective. « Vivre dans une tiny house m’a donné confiance, m’a apporté une sécurité intérieure et beaucoup de joie », ajoute Lise Gallois. « Je suis proche de la nature, j’ai les étoiles au-dessus de la tête. Je suis autonome en électricité (grâce à des panneaux solaires) et tout cela m’a poussée à être plus à l’écoute des cycles du vivant et des saisons ». A méditer demain, à 7 h 30, assis sur un strapontin du métro.
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